GEORGES COULANGES: UN PROPHETE DE NOTRE TEMPS

« Dans les yeux de Barbara, il voit toute la gaité  d’autrefois. L’étincelle qui ne croit ni aux grandes catastrophes ni aux grands sentiments »

Coulonges, Georges. Pause-café, pause-tendresse (Tf1 Novellisat.) (French Edition) (p. 109). FeniXX réédition numérique. Édition du Kindle.  

Je lis les deux tomes de « pause-café »: « Joelle Mazard » et « pause-café, pause-tendresse »
En lisant ces ouvrages d’un point de vue sociologique on s’aperçoit que tous les maux sociaux dont nous souffrons ont leurs origines dans les années 80 voir 75

Le drame de notre époque est ne plus croire à l’humain, pas à l’humanité, à l’humain Autrement dit d’être indifférents aux petites choses qui vont mal autour de nous, de s’en désintéresser, et de ne pas tout faire pour améliorer ici et maintenant ce qui doit l’être: Le couple, l’enfant, la justice sociale dans le cadre nationale
Par contre il est de bon ton de s’enflammer pour les migrants, les « droits de l’homme en Algérie, Afghanistan (pas un mot pour les blessés du LBD Ca n’intéresse personne!) ou le climat, comme si la conjonction de milliards de gestes insignifiants pouvait contrebalancer les millions de gestes très significatifs des gros pollueurs qui eux-mêmes ne peuvent qu’accentuer les lois naturelles que Dieu met en branle pour nous arrêter sur une mauvaise pente

Je ne dis pas que l’homme est trop insignifiant pour modifier à la marge les élément de la dégradation climatique; en revanche le changement de la situation économique est à portée de tous: que ce soit politiquement; comme décider de plus rembourser les dettes interétatiques comme aux grosses banques et institutions financières

En revanche l’homme a toute attitudes pour s’automodifiable lorsqu’il en a les moyens scientifiques
Les partisans du tranhumanisme, où « réalité augmentée » prétendent que la correction de la myopie ou de la presbytie sont déjà des moyens du transhumais; mais c’est un sophismeme parce que les lunettes ne font que corriger des imperfections nullement naturelles

L’idéologie transhumainiste est, consciemment ou inconsciemment une idéologie de haine de la finitude humaine De l’humanité telle qu’elle
Son idéal à venir est « Robocop » Or l’histoire de cet homme-machine est des plus simple: Nait humain normal, ce policier tenu pour mort sur un terrain d’opération est réanimé, réparé et doté de force, d’arme et de vélocité extraordinaires pour faire régner la loi
Prix à payer: pas de sentiments (perte de sa femme), pas de sexe, ni d’enfant Pas de plaisirs culinaires ni de sommeil
Telle est la promesse transhumaniste qu’on nous fait miroiter comme avenir
Je préfère le pari pascalien et la mort était certain d’aller au paradis!

Le posthumanisme est veux comme une certaine philosophie panthéiste (qui contrairement à son étymologie: pan ! Tout théo dieu = tout est dieu, ou tout est en dieu)  Loin de valoriser ce qui existe cela dévalorise la création (de la nature » de Lucrèce à « l’empiriocriticisme »  de Lénine Ces monistes postulent qu’en dernière analyse tout est matière Une matière éternellement changeante, aveugle Schopenhauer la définissait comme « volonté de puissance » non moins aveugle que les atomes lucrétiens

Le résultat de cette philosophie est la perte du caractère sacré de l’humain puisque  sur cette terre tout ce vaut c’est donc en toute bonne conscience que les dictateurs exterminent leur opposants
Ainsi pour en revenir à la citation extraite de « pause-café pause tendresse » il n’y a plus de « grandes catastrophes » puisqu’il n’y a plus de sacré, ou que tout est également sacré Ce qui revient au même!

Contre l’humain, le trans et le post humanisme