DISPUTE AVEC EMANUEL (MACRON) SUR LE ROMANTISME ET LE TRAGIQUE

Ainsi Emanuel aime le romantisme qu’il définit comme tragique Moi aussi, mais il y a deux sortes de tragique: celui qui n’a pas de sens ou à un sens ambigu et celui qui a du sens, ou le sacrifice est porteur de sens

La première tragédie est celle de Patrick Henry à qui on a laissé la vie, qui a passé trente ou quarante ans en prison et qui libéré en conditionnelle fait du trafique de drogue
C’est tragique pour lui parce qu’il n’a rien fait de constructif du surplus de vie que la société a daigné lui accordé mais c’est aussi tragique pour la société qui l’a entretenu pour rien
Il y a aussi une autre tragédie, plus romanesque dans la forme mais qui j’en suis sur est assez répandue
Monte-Cristo n’aura vécu que pour se venger Vengeance confondue dans son esprit avec la justice, mais vengeance tout de même parce que destructrice: Caderousse assassiné par son fils, Le fils Morcef éclaboussé par la trahison de Mondéguo Il n’y a que Morel qui s’en sorte indemne
Monte-Cristo part les mains vides! Certes il est riche, mais sans Mercédès Cela valait-il la peine de semer tant de morts pour ce résultat?

Et puis il y a ce que j’appelle le « vrai romantisme » porteur de sens, rédempteur, sacrificiel
Jeanne d’Arc allant au bucher en embrassant la croix, sachant qu’elle meurt pour le Roi et la France Elle l’a su dès le commencement de sa mission
Jane Êyre préférant partir après la découverte de la vérité mais revenant après le drame et épousant un Rochester handicape
Maximilien Kolbe mourant de faim à la place d’un autre à Auschwitz

Ces exemples, éminemment romantiques et tragiques le sont parce qu’aucun de ces héros, comme Beltram que j’aurai du citer, n’ont agit pour une récompense prévisible

Ils ont agit pour faire le Bien, avec un grand « B » et qu’il n’attend rien de personne
Le Bien porte en lui sa récompense: la fierté de l’avoir fait

Macron à la NRF ou le romanesque : que d'la com'? Des usages de la littérature en politique

Emmanuel Macron aime lire. On connaissait déjà son goût pour la mythologie grecque antique, voilà qu'il dégaine à présent son amour du romanesque, dans un entretien à la Nouvelle Revue Française (pas moins). Son amour, ou plutôt celui qu'éprouve le " peuple français ", épris d'aventures hautes en couleurs, de drame, voire d'un certain sens du tragique...

https://diacritik.com