ANALYSE DU DISCOURS DE OUADAGOUDOU: LES CHOSES POSITIVES SONT DANS LES DERNIERES VINGT MINUTES
Le discours africain de Macron acte l’abandon de la politique africaine francophone sous le double prétexte de la mondialisation, donc de l’unification continentale sous la férule du capitalisme international privé et des « crimes » soi disant de la France, en réalité du capitalisme international dirigé par de mauvais français
En refusant de regarder les problèmes de l’Afrique francophone (« je ne serai pas du côté… ») Macron s’exonère de tous actes de solidarité interétatiques
Lorsqu’il dit que si l’Afrique échoue à se développer, nous échouons également, ce n’est pas le « nous » humain, c’est le « nous »vde classe, les Boloré Lafargue etc…
Il l’avoue en parlant de « l’Alliance pour le Sahel » trop de partenaires pour être efficace; trop d’intérêts divergents L’Europe, quelle Europe?
Celles du nord et de l’est qui n’ont rien à faire de l’Afrique? Des ONG cosmopolite dont le but est de détruire les nations des deux continents?
Il y a tout de même une contradiction entre vouloir une unification impossible de l’Afrique et un partenariat eurafricain
Macron exporte la guerre sexuelle en Afrique en voulant privilégié les bourses d’études pour les filles, alors que la véritable égalité est numérique mais aussi intellectuelle
Le second point est la natalité: de quoi se mêle-t-il, lui dont le pays est déficitaire en naissance, cause du recul de l’âge de la retraite?
Ce que j’écrivais sur le « nous » de classe se trouve confirmé dans le domaine sanitaire en voulant exporter les compagnies d’assurances française en Afrique au lieu de créer une caisse d’assurance maladie francophone qui, elle, serait largement excédentaire
L’idée de créer de partenariats entre établissement supérieurs est excellente mais il ne faut pas que cela se limite aux enseignement techniques mais doit inclure les sciences humaines
Autres bonnes idées: la « Maison de la jeunesse », la plateforme universitaire numérique et la possibilité pour les français parlant une langue africaine en Afrique
Excellant passage sur notre culture commune
Il parle bien de notre langue, de la franophonie et nous réserve une heureuse surprise en nommant une déléguée à la francophonie, en demandant la création d’un dictionnaire francophone, en voulant une nouvelle ambition pour la francophonie qui pourrait être la première langue mondiale
Bref la fin du discours est prometteur Pourvu que l’économie n’entrave ni n’abime ces beaux projets de francophonie