LES PARADOXES ITALIENS
L’Italie a reconduit à la porte du gouvernement Renzi en refusant une réforme constitutionnelle dont la philosophie (renforcement de l’exécutif) était pourtant bonne mais la loi électorale faussait notoirement la volonté nationale
Si Renzi n’avait pas transformé cette consultation en plébiscite pour sa politique économique rien ne m’aurait obligé à démissionner et son parti n’aurait pas été moralement tenu d’organiser des législatives anticipées S’il n’y avait pas d’élections anticipées ce serait un déni de démocratie
Il est à noter qu’alors que les « élites » déplorent que les électeurs répondent à d’autres questions que celles posées aux referendums Renzi a délibérément détourné l’objet de la consultation
La révolte contre la politique économique doit s’intensifier jusqu’à obtenir un referendum sur l’euro, en attendant le referendum sur l’UE elle-même